L'abeille noire et l'environnement

L’abeille mellifère est un des pollinisateurs les plus importants sur le plan économique; elle participe de manière importante au maintien de la biodiversité de la flore sauvage et à la stabilité des écosystèmes (concept de keystone species), donc à notre bien-être sur Terre. Le tiers de la production mondiale de nourriture dépend de la pollinisation. 80 à 90 % de cette pollinisation est effectuée par l’abeille mellifère.

 

L’abeille noire (Apis mellifera mellifera), indigène chez nous, occupe une aire de répartition très vaste. Elle y rencontre des conditions écologiques extrêmement diverses. Sous l’effet de la sélection naturelle, l’abeille noire s’est adaptée à ces conditions écologiques variées, d’où l’apparition d’une diversité biologique (ou biodiversité) très importante. Cette diversité est donc le résultat d’une longue évolution (environ 200 000 ans). Ce travail irremplaçable réalisé par la nature a ainsi produit des populations rustiques et bien adaptées à leur milieu, caractéristiques utiles à l’apiculture aujourd’hui, mais aussi très certainement dans le futur.

L’abeille mellifère est un des pollinisateurs les plus importants sur le plan économique; elle participe de manière importante au maintien de la biodiversité de la flore sauvage et à la stabilité des écosystèmes (concept de keystone species), donc à notre bien-être sur Terre. Le tiers de la production mondiale de nourriture dépend de la pollinisation. 80 à 90 % de cette pollinisation est effectuée par l’abeille mellifère.

 

L’abeille noire (Apis mellifera mellifera), indigène chez nous, occupe une aire de répartition très vaste. Elle y rencontre des conditions écologiques extrêmement diverses. Sous l’effet de la sélection naturelle, l’abeille noire s’est adaptée à ces conditions écologiques variées, d’où l’apparition d’une diversité biologique (ou biodiversité) très importante. Cette diversité est donc le résultat d’une longue évolution (environ 200 000 ans). Ce travail irremplaçable réalisé par la nature a ainsi produit des populations rustiques et bien adaptées à leur milieu, caractéristiques utiles à l’apiculture aujourd’hui, mais aussi très certainement dans le futur.

Zone protégée de Chimay

Depuis 2004, tout le territoire de l’entité communale de Chimay est une zone de protection pour l’abeille noire. Cette protection est organisée par un règlement communal qui prévoit que l’abeille noire est la seule abeille dont l’élevage est autorisé à Chimay. La zone protégée de Chimay est incluse dans une région plus étendue où l’abeille noire est encore bien représentée (au sud et à l’ouest de la ligne Couvin-Philippeville-Charleroi-Mons-Tournai). En 2015, la commune de Momignies, voisine de celle de Chimay, a pris des mesures de protection semblables à celles de Chimay.

 

Une abeille rustique pour une apiculture durable

Dans son aire d’indigénat, l’abeille noire fait preuve de grandes capacités d’adaptation et elle est très rustique. Cette abeille est une très bonne butineuse et pollinisatrice. Elle est dotée d’une grande puissance de vol et capable de voler par basse température. Econome, elle ne gaspille pas ses ressources et elle est plus résistante que les races importées. Tout cela en fait une abeille qui convient bien à une apiculture durable, utilisant moins de ressources et d’énergie. En Belgique, aucune autre race ne permet d’envisager la pratique d’une apiculture durable.

Source Mellifica