Commencer à nourrir les abeilles ; L'Abeille Noire

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www.labeillenoire.be : Le sirop de sucre 50/50 est prêt

Au mois de mars, les réserves de nourriture de vos abeilles peuvent être faibles, surtout si l'hiver a été long, humide et doux. Pour éviter une famine printanière, il peut être opportun de commencer à nourrir vos abeilles avec du sirop de sucre lorsque les températures dépassent 15°C.

 

Assurez-vous d'utiliser une nourriture de qualité pour vos abeilles. Le sirop de sucre doit être préparé en mélangeant une quantité égale d'eau et de sucre blanc - on parle de sirop 50/50 - ou de sucre de blond de canne dans une casserole et en chauffant le mélange jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissout. Évitez d'utiliser du sucre brun, le sucre de coco, le rapadura, le sucre muscovado, la cassonade, le miel ou d'autres types de sirops, car ils peuvent contenir des contaminants, des germes ou spores de maladies ou des substances trop indigestes qui peuvent être nuisibles pour vos abeilles.

 

Si vous devez nourrir vos abeilles, assurez-vous de leur fournir suffisamment de nourriture pour qu'elles puissent survivre jusqu'à l'arrivée des premières floraisons distribuant du nectar en abondance. Les but est qu'elles ne meurent pas de faim si elles n'ont plus de réserves, pas de faire des provisions.

 

Placez les nourrisseurs à l'intérieur des ruches et assurez-vous qu'ils sont remplis régulièrement, en petites quantités. Jusqu'à ce que les abeilles aient accès à suffisamment de nectar et de pollen dans les environs. Généralement, lorsque les saules marsault, Salix caprea, fleurissent avec une météo clémente, cela marque la fin du nourrissement.

 

En somme, la nourriture est un élément crucial pour la survie et la santé de vos abeilles, il est donc important de la fournir en quantité suffisante tout en assurant sa qualité. Reste aussi à bien évaluer les besoins de vos colonies et ne pas nourrir si ce n'est pas nécessaire. C'est là que l'on décèle le bon apiculteur qui travaille avec discernement. C'est là aussi que l'on se rend compte que pour la plupart des colonies noires, les réserves hivernales sont toujours présentes et qu'il n'est pas nécessaire de nourrir.

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